La Banque du Canada maintient son taux directeur inchangé à 5%.
Le gouverneur de la Banque du Canada a affirmé qu’il était prématuré de considérer une réduction des taux d’intérêt. Toutefois, il a réitéré que les hausses de taux étaient désormais terminées. Dans son communiqué, la Banque du Canada adopte une approche prudente, cherchant à garantir que l’inflation revienne à sa cible de 2%.
La Banque anticipe que l’inflation restera aux alentours de 3% au cours de la première moitié de l’année, pour ensuite diminuer progressivement jusqu’à atteindre 2% d’ici la fin de 2024. Bien que l’Indice des prix à la consommation (IPC) ait baissé à 2,9% en janvier dernier, sa volatilité demeure notable en raison des données des mois précédents. Avant d’assouplir sa politique monétaire, la Banque recherche des résultats tangibles et durables. Il est très probable que le taux directeur demeure inchangé lors des prochains communiqués prévus pour le 10 avril et le 5 juin 2024.
Voici les tendances économiques
1. PIB réel : Après un recul de 0,5 % au troisième trimestre, le PIB réel a augmenté de 1 %, ce qui indique une reprise mais à un rythme relativement lent.
2. Consommation : Bien que la consommation ait augmenté de 1 %, cette croissance est modérée. Cela peut indiquer une prudence chez les consommateurs, peut-être due à des préoccupations économiques ou à une incertitude générale.
3. Investissements des entreprises : La contraction de la demande intérieure due à une importante baisse des investissements des entreprises est préoccupante. Cela peut indiquer un manque de confiance des entreprises dans l’économie ou une attente de conditions plus favorables avant d’investir davantage.
4. Exportations : Une forte hausse des exportations a été un moteur important de la croissance économique. Cela suggère une demande soutenue pour les produits et services à l’étranger, ce qui peut être bénéfique pour l’économie nationale.
5. Emploi et pressions salariales : Bien que l’emploi continue de progresser, il le fait à un rythme plus lent que la croissance de la population, ce qui peut indiquer des défis persistants sur le marché du travail. De plus, il y a des signes que les pressions sur les salaires pourraient être en train de s’atténuer, ce qui pourrait être lié à divers facteurs, y compris une offre de main-d’œuvre plus abondante ou une demande plus faible pour certains types de compétences.
En résumé, l’économie semble connaître une reprise modeste, mais il y a des signes de préoccupation, notamment en ce qui concerne les investissements des entreprises et la croissance de l’emploi par rapport à la population. Les exportations sont un point positif, mais la consommation reste modérée, ce qui pourrait refléter une certaine prudence chez les consommateurs.
L’équipe hypothécaire – Marie Pronovost et Marjorie Lévesque
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